BREXIT

C'est donc fait. Les Anglois ont bouté l'Europe hors de l'Angloiterre.

Et nos médias, nos politiques, nos sondeurs, nos têtes pensantes de s'étonner, le philosophe à la chemise blanche et au teint orange en tête (j'ai nommé Bernanrd-Henri Lévy): ils avaient tous prédit un "sursaut" dans les derniers jours, les Grands-Bretons se ressaisiraient au dernier moment!

Il est toujours dangereux de s'en remettre au peuple, il peut-être tenté de s'exprimer! Je ne sais pas quelles seront les conséquences de ce Brexit pour la Grande-Bretagne, pour l'Europe, pour la France. Mais si seulement cela pouvait inciter nos dirigeants à la réflexion!

Car mon sentiment, que je crois partagé, est que nous ne voulons pas MOINS d'Europe, nous voulons MIEUX d'Europe. Une Europe qui respecte les peuples, le principe de subsidiarité. (Ce principe inscrit dans le traité de Lisbonne, énonce que les décisions doivent être prises par le niveau de compétence décisionnel au plus près des citoyens, le niveau supérieur n'intervenant que si le problème excède les capacités du niveau inférieur. Par exemple: une commune s'occupe de la salle des fêtes, mais le département de la route qui traverse le village, car c'est une route départementale)

Bref, NON à une Europe qui s'occupe du calibre des concombres, (règlement (CEE) n°1677/88 de la commission du 15 juin 1988 fixant des normes de qualité pour les concombres), qui s'immiscie jusque dans nos lits (mariage pour tous, GPA, etc...), qui veut uniformiser tous les aspects de nos vies, OUI à une Europe qui respecte les particularités, les us et coutumes de chacun de ses composants, mais assure la paix!

Messieurs les Anglais, merci, vous avez tiré les premiers!