C'est sympa, les grandes familles.

Attention, quand je parle de grandes familles, il s'agit plutôt du genre tribus. De floppées d'oncles, tantes, cousins, neveux, nièces....Dans ces familles, on aime se retrouver, on organise des cousinades, on se téléphone, on s'envoie des mails avec photos, on rit ensemble, on pleure ensemble....

Monsieur et moi-même venons de quatre familles de ce style. Nos parents ont entre huit et dix frères et soeurs. Ce qui fait qu'à nous deux, nous avons plus de soixante-dix oncles et tantes (en comptant leurs conjoints), plus de cent vingt cousins germains (là, je vous épargne les conjoints, les enfants...)

Et du temps de nos parents, point de pilule. Les enfants se succédaient tous les douze à dix-huit mois...Ce qui fait que maintenant, nos oncles et tantes ont tous dépassé les quatre-vingt ans.

Donc? Eh bien suivant l'ordre normal de la vie, ils viennent à mourir. Nous enchaînons donc les enterrements. Trois en 2017, déjà deux en 2018.

Nous pleurons donc avec nos cousins. Comme nous sommes de familles catholiques, nous avons de belles célébrations d'obsèques, priantes, chantantes. Parfois avec un prêtre ami du défunt, parois la paroisse n'a plus assez de prêtre et c'est une personne nommée par le diocèse qui officie, qu'on nomme guide de funérailles.

Puis souvent, comme les familles sont dispersées, on ne se quitte pas comme ça; il y a un goûter, un buffet. Là, tout le monde se détend, on est content de se réchauffer le coeur en famille. Ca permet de se retrouver, de se donner des nouvelles.

Quand on se quitte, on se souhaite de se retrouver à une autre circonstance, le prochain mariage, qui sait?

C'est vrai, c'est sympa, les grandes familles!